Je ne suis pas un secret. Il est si facile de me lire.
C'est faux; recommen�ons.
Je ne suis pas un secret. Je me livre constament. Il n'est pas difficile de me lire, mais bien peu de gens se donnent la peine de le faire. O� ils le font et ne s'en soucient pas. Dans tous les cas ils ne m'en parlent pas. Ou bien je ne les �coute pas.

Mais je ne croyais pas que madame psychi�tre saurait aussi rapidement de quoi il en retournait.

Elle dit...
Elle dit un tas de choses.
C'est faux; recommen�ons.
Je dis un tas de choses; ensuite elle me les r�p�te succintement.
Je m'offre � elle en vrac, je lui d�boule dessus, et elle me redonne mon moi bien class�, compact�, pr�t ����� subir des processus subs�quents. Possibles. Lointains. Improbables.

Elle dit...
Qu'est-ce qu'elle dit?

J'ai d� �tre tr�s bless�e quand j'�tais jeune. Je ne suis pas un �chec (mais elle ne croit pas que les gens puissent �tre des �checs.) Je suis obs�d�e par mon autonomie. Que mes exigences doivent �tre tr�s lourdes � porter; que je me d�bats contre elles. Que j'ai infiniment peur d'�tre m�diocre. Et donc de prendre des risques. Et donc de me montrer sous mon vrai jour. Parce qu'on pourrait se moquer; parce qu'on a d� se moquer. Mais que c'�tait peut-�tre des cons qui se moquaient.
Que c'est de ma faute; mais que �a n'implique pas de faute, justement.
Je suis obs�d�e par la responsabilit�.

Bref! Des choses qu'on savait. Mais dites sous un autre angle.

J'avais juste envie de pleurer... Pourtant ce sont toutes l� des choses que j'exprime fr�quement � tout un chacun.
Seulement c'est rare qu'on m'oblige � simplement les regarder pour ce qu'elles sont.
Ce qu'elles sont...
Enfin.
Ce qu'elles sont dans le Monde de la Raison. Celles des gens normaux. Ceux qui pensent en ligne. Ceux qui d�finissent. Qui choisissent comment on regroupe les id�es. Comment on forge l'existence. Votre monde.

Et je ne sais toujours pas si c'est ma faute...