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Les g�lules sont les liens. Genre.

La qu�te de sens, version ixi�me
12/08/2006 @ 12:25

Si je ne connais toujours pas la solution ultime pour achever la r�alisation de soi, je commence du moins � reconna�tre que certaines de ces options sont illusoires.

Ces constatations ne proviennent toutefois pas de mon exp�rience personnelle, mais plut�t de ce que je peux observer chez les tentatives des autres. Je ne pourrais m�me pas affirmer que ces tentatives ont r�ellement comme but d'atteindre � une quelconque transcendance; on ne me l'a pas clairement d�clar�. C'est tout simplement ce que j'en d�duis, et je pourrais au besoin justifier ces d�ductions avec des preuves. Ce n'est cependant pas mon intention aujourd'hui. Je veux simplement explorer certains de ces moyens de connaissance de soi et les raisons qui font qu'elles m�nent plus ou moins � des �checs.

D'abord les voyages.
Je connais une bonne demi-douzaine de gens qui se jettent de part et d'autre du monde.
J'ai eu l'occasion d'en voir les r�sultats et de recueillir les impressions de ces voyageurs.
�videment il serait pr�somptueux d'affirmer que tous les voyages ont comme objectif avou� de se trouver soi-m�me ainsi que le sens � sa vie: nombre de voyageur invoque une myriade d'autre raison ou m�me, n'en invoque pas du tout. Mais il est ais� de comprendre, de par la ferveur, l'espoir, la passion et l'urgence que mette les voyageurs � partir, que de tels sentiments doivent �tre motiv�s par quelque chose d'important, de fondamental. Qui pourrait nommer un (jeune) voyageur d�sinvolte de ses p�riples?
De plus ils laissent g�n�ralement transpara�tre leur qu�te v�ritable quand ils nous exposent ce � quoi ils s'attendent, et ce qu'ils esp�rent de leurs tribulations: �a parle de d�couvrir de nouvelles choses, de nouveau endroits, de nouvelles coutumes, de nouvels gens, de nouvelles langues, d'apprendre.... Autant de d�viations vers la source.
Autrement dit, les voyages formeraient la jeunesse...
J'avais moi-m�me dans l'id�e que de changer le mal de place pourrait �tre une solution. Il est vrai que de se placer volontairement dans un contexte compl�tement contraire � l'habitude, se d�partir du connu et donc de la routine, force et stimule l'initiative et la volont�. L'absence des guides, des normes et des visages familiers devrait �tre favorable � la r�flexion, et donc, � certaines r�v�lation sur des choses qu'on prennait comme acquises. En th�orie, c'est la solution id�ale � l'embourbement et la perte de soi dans la facilit�.
Pourtant, il semble que les effets du voyage soient loin d'�tre syst�matique.
D'abord, le voyageur chevronn� le reconna�tra de lui-m�me: on d�veloppe une accoutumance � l'inconnu, comme � la drogue. Il semble qu'on s'habitue m�me � l'inhabituel, et que la force du d�paysement se perde avec l'habitude de se repayser. C'est normal. Tout ce qui se r�p�te se m�canise. Pour r�p�ter approximativement les mots d'un des silloneurs les plus ardus qui me soit donn� de conna�tre "On se blase vite de d�couvrir de nouvelles choses".
Ensuite, le principal probl�me avec les voyages, c'est qu'on s'apporte aussi. Grave erreur. Le moment o� se retombe dessus avec toutes nos tarres est souvent lourdement p�nible. �a m'�tait arriv� � Chicago, et je vois des gens � qui �a arrive maintenant.
Le probl�me n'est pas toujours contextuel. On ne se perd pas toujours � parcourir les sentiers battus et d�ment r�pertori�s, cartographi�s, impr�gn�s de nos souvenirs, nos connaissances, nous-m�me. Il est difficile d'aller de l'avant quand on est occupp� � se d�visser les pieds vers l'arri�re avec acharnement. R�adaptation, oui, mais mettre une plante d'ombre d'un endroit expos� � un autre ne r�glera pas son tropisme.

Ensuite, la v�rit�, c'est que c'est un peu partout pareil. Partout dans le monde, il faut boire, manger, respirer, chier, baiser et gaspiller de l'argent.

En fait, il n'est possible d'acqu�rir quelque chose des voyages que si l'on en fait l'effort. J'entend par l� chercher � s'immerser profond�ment dans ce qui n'est pas nous, pour cr�er les stimulations dont je parlais. J'y reviendrai d'ailleurs.

Une autre des tentatives communes que l'on entreprend lorsqu'on est � sa propre recherche, c'est la cr�ation.

Ah, la cr�ation. �ternelle catharsis, amante consentante � toutes les souillures.
Le m�me ph�nom�ne est pr�sent ici que dans les voyages; la r�p�tition anihile l'effet d�rangeant de l'inconnu. Et en cr�ation, la r�p�tition est inivitable. Il faut savoir se d�vouer avec abn�gation � la technique si on veut cr�er quelque chose � la hauteur de l'essence que l'on veut y projetter. Or, ce rodage essentiel peut �tre dangereux, voir meurtrier pour les disciples non pr�venus. J'en sais quelque chose. Il est infiniment douloureux d'�tre confront� � ses insuffisances, m�me si elles sont temporaires. Beaucoup n'ont pas la force de caract�re de pers�v�rer dans ce rodage d�bilisant, ils perdent de vue les motifs de cette pratique imitoyable.
On en perd le sens.
Beaucoup le perdront en s'adonnant alors exclusivement � la technique, heureux de cette r�p�tition si distrayante, n'en demandant pas plus. Cela donne place � une activit� f�brile mais st�rile. Ils se complaisent dans le connu et la facilit�; leurs cr�ation deviendra vide, creuse, m�canique.
D'autres encore se d�courageront devant l'effort demand�, comme moi. Soit dit en passant, je me bat farouchement contre cette pernicieuse paresse qui se d�guise sous de l'humilit� et du d�sespoir. Ultimement, c'est peut-�tre encore plus abject et st�rile que le cas pr�c�dent.

Dans toutes ces situations, on perd de vue l'�l�ment le plus important; le sens. Ce nest donc pas une solution � toute �preuve.

Que reste-il alors?

Voici ce que je commence � comprendre, petit � petit.
Il n'y a pas de m�thode miracle � l'ach�vement. L'activit� peut �tre salutaire, mais elle n'est pas le rem�de absolu.

Il y a cependant un principe qui m'appara�t de plus en plus comme essentiel.
C'est qu'on ne r�ussit � se trouver qu'en cessant de se chercher.

On ne peut pas �ternellement faire tourner son moteur � vide; il faut le nourrir.
Les autres sont une excellente source de combustible � sens.

Ces temps-ci, quand je ne dors pas, je lis beaucoup. Je m'impr�gne des connaissances d'autrui, je vampirise leurs mots et leurs images. Je m'accroche � des gens qui sont autres que moi et je les �coute avidement.
Et franchement, je commence � mieux m'en porter.

En somme, il faut se perdre pour se trouver. Il faut confronter ce qui nous fait � ce qui ne nous fait pas. La vraie diff�rence est dans les yeux d'autruis; loin d'�tre quelque chose de diminutif et d'hostile, il faut s'en emparer avidement, s'y plonger, s'en frotter jusqu'� ce qu'elle s'imisce entre nos pores.

Il faut pasticher! Copier! Se remplir! Voler la substance d'autrui! Sans honte! On n'invente rien � partir de rien, apr�s tout. Nous avons le droit, m�me le devoir l�gitime, de g�cher les sauces des grands cuisiniers, aux deux sens de l'expression; on en concoctera plus tard.

Et �ventuellement, � force de se confronter � tout ce qu'on n'est pas, on finira par trouver ce qu'on est.

Ceci dit, j'ai �norm�ment de travail � faire dans ce sens, d'autant plus que je dois pourfendre et terasser la d�pression qui me jette sur mon matelas l'estomac vide quand j'arrive du boulot.

On s'en reparlera lorsqu'il y aura quelques progr�s (et mon style de r�daction risque de mieux s'en porter.)

-L


N'importe quoi.

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