�a fait quatre jours que j'ai pas faim. �a fi�vre un peu. J'ai le mal de coeur quand je me pr�pare de la bouffe et ensuite un vague app�tit, t�nu mais non le moins tiraillant, me poursuit, emmerdant. Je m'occuppe de lui puis il vire au d�go�t. N'importe quoi.
J'en ai marre de �a. �a d�colle de moi, c'est une mue, le blogue tombe en cro�te. Y'a plus rien � dire sur mon compte. Je vais me venger sur le compte des autres, r�els ou pas, vous allez voir �a.

Je n'existe presque plus! C'est enfin finis. Je passe la majorit� des heures au cadran solaire � �tre enfouie tr�s loin sous des donn�es, et je m'abstrait toute en un rien fort occupp� et distrait. Je m'abdistrait, finalement.

Je suis lass�e du probl�me-moi. Je vais tout r�aprendre. Tout foutre en l'air. je n'ai plus aucune id�e, c'est du conditionn�, du mou, je casse la barraque, des principes, fuck les principes, j'efface mes valeurs, je garde comme seul apriori ma fid�le sinc�rit� et d�sir de coh�rence. Je disais �a dans ma t�te l'autre jour sur la rue Maisonneuve � la hauteur de la station St-Laurent, j'allais vers la biblioth�que renouveler un livre: j'ai crois� O et je me suis souvenue, et j'ai juste eu un sourire malin.

J'ai des envies de sortir de moi. C'est la conversation avec Docte-J? �closion des bourgeons qui m�rissaient, inarticul�s m�me si d�j� mainte fois diss�qu�s sans conviction. (Le Mur, hein. Voil�. Fallait juste que �a se fasse.

Allez, hop, au travail.
-L