Sacrament! Koss� qu'y'est arriv� jeudi? Tout le monde et sa soeur semble s'�tre donn� rendez-vous sur cet humble site...
Vous �tes toqu�s.

Alors, teengzarloukeengop: je me suis d�got� un emploi de sous-fifre en tailleur dans une prestigieuse firme au prestigieux logo dans le prestigieux centre-ville ouest, ou travaille mon prestigieux oncle qui exerce la prestigieuse profession d'actuaire.
Je dis: yeah. �a va �tre une int�ressante exp�rience sociale: je compte dailleurs ouvrir un blog sp�cifiquement d�di� � cela, soit les aventures d'un individu � part enti�re dans le monde intriguant des corporatives. �a va s'intituler "Un poulpe dans le cubicule" (devinez � quoi je fais r�f�rence...), je me met � y travailler d�s aujourd'hui.
Suivant l'enseignement de Sartre (enfin, suivant surtout l'enseignement de Docte-J, r�f�rence en toutes choses d'ici et d'ailleurs), je commence � accepter la d�finition qu'ont les autres de moi afin de transcender cette r�alit� qui est in�luctable. Ainsi, ma brutalit�, mes sautes d'humeur, mon genre tragico-comique difficile � assimiler, mon manque de d�licatesse, mes petites rancunes mesquines, la grandiloquence de mon personnage social, tous ces attribus me deviennent connus et accept�s. Je les examine � mon tour, et d�termine ce qui les motivent et quelle est leur racines, afin que je puisse �ventuellement les d�passer.

Les notes pr�liminaires de mon projet s'accumulent, et les id�es particuli�res arrivent enfin: mes personnages prennent du relief, et j'ai emprunt� du Hanke et du Cioran � la biblioth�que pour me documenter. Je veux faire �a un peu "Quand prime le spirituel" style mais en plus suivi, et avec une intrigue, chose que madame de Bouvouard (sacr� boris!) reprochait elle-m�me � cette oeuvre pr�coce.

Les sentiments de haine atroce pour
Elle(et puis l'autre qui joue double jeu l�) diminuent progressivement pour faire place � la r�signation, l'indiff�rence, un vague amusement et une sensation d'�pisode conclu. M'enfin, quoi, fallait pas s'attendre � ce que je r�siste moi, petite obs�d�e sexuelle que je suis! Je suis pas une nonne! (ou bien alors, une nonne cochonne.) Je ne pouvais que c�der sous la volont�e imp�rieuse du m�le! Je suis sans d�fense moi, le matin, quand on me caresse! Je dors, bordel! Et puis pourquoi se priver quand on s'est fait dire et redire que c'est permis?
Ouf, c'est sorti.

Ouais voil�. �a va mieux.
Je ne suis que ma propre d�cision: c'est fini, vivre dans ma t�te. Je me suis brutalement tomb�e dessus au milieux de mon local, et c'�tait la r�v�lation de mon destin.

-L