Quand je sors d'un m�lodrame, je m'arrange pour en cr�er un tout neuf, plus emberlificot� et tortill� encore que le pr�c�dent.
Je crois qu'il y a un point de saturation aux emmerdes, apr�s lequel tout nous semble follement comique et ce m�me si la situation devient r�ellement pr�ocuppante.
On s'en fout!
C'est capital, je peux perdre des gens d'une fondamentale crucialit� essentiellissime, mais, peu importe, je suis divertie, b�te, flottante, le lendemain de veille perp�tuel!
C'est la saison des cl�mentines!
Je ne peux plus me faire tester pour le sida (bravo moi)!
Je vais couler mes cours!
Je ne suis pas une colocataire dans un appartement, je suis tenanci�re d'une auberge � la petite semaine!
Je n'ai plus d'emploi!
Ma vie est une grande bouillasse de non-achev�, de demi-fait, de pas-grand-chose, de non-actes, d'ihnibitions, de n�ant-r�alisation!
Je suis faible et retombe sans cesse dans la maladie!
Comme tout cela est MARRANT.
Et en plus ya plus de neige.
-L