Cher Univers.
Lorsque j'ai lu de ses nouvelles (nouveau lien in ze barre de lien: Bondage et Fixation orale) et que l'excitation hyst�rique s'en d�gageant m'a atteint telle la bienheureuse bouff�e nous fouettant avec l'arriv�e du train dans le m�tro surchauff� de Montr�al, je me suis sentie instantann�ment mieux. "Contente qu'tu sois content!"

Les quelques heures pr�c�dentes, tout le monde s'inqui�tait de mon moral g�n�ral, moi et ma petite mine d'animal traqu�e" "Ben-L-kessquetaaaaaah?". Mais je ne vais quand m�me pas me complaire dans mon manque sexuel et affectif un an de temps, alors aussi bien arr�ter �a tout de suite. Je me dis (et me fait dire): les clich�s usuels: "loin des yeux loin du coeur" et "voyons doooonc ,tu vas en trouver plein d'auuuutres" mais quelques chose en moi se refuse cat�goriquement � abdiquer son obstination � la sagesse populaire. Oh well. N�vrose, quand tu nous tiens...

� mon travail, je me suis faite l�g�rement engueul�e et un peu plus tard, l�g�rement encens�e. Faut croire que je tangue aux deux extr�mit� de la comp�tence; entre nullit� et z�le. De toute fa�on, A est amoureux de moi; il me compare � un cheesecake (ta peau blanche ressemble au cheesecake puis ta bouche, c'est les fraises; je suis s�r que tu go�tes bon!) ou au petit chaperon rouge (avec toi je me sens comme le grand m�chant loup).
C'est assez marrant que mes coll�gues soient pratiquement tous consanguins. �a donne des situations int�ressantes. Disons. Un jour j'�laborerai l�-dessus... (J'en reviens; pardonnez moi donc de ne pas vous en faire une description aussi rigoureuse qu'enlevante car j'en suis fatigu�e, pour l'instant, aussi physiquement que moralement.)

L'autre soir, L, gentille coll�gue de dessin anim�, m'a invit� moi et G dans son chez elle, qui se trouve � �tre sur la rue B....., � deux pas du C�gep.
J'ai pass� une bonne soir�e; quelque chose de bien montr�alais, avec un tas de spaghetti aval� dans un vieil appartement � la cour int�rieure aux dimensions psych�d�liques, puis une promenade et conversation dans le parc Lafontaine, � contempler ladite fontaine changer de teintes sans se lasser, pissette-minute � un bar proche incluse. Les gens sont charmants, passionants: j'aime bien me le faire rappeler. Silence n'�gale pas vide: les timides sont parfois pleins de ressources.

Je me nourris de souvenirs torrides, de caf� filtre et de l�gumes r�duis en mou.

-L