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Les g�lules sont les liens. Genre.

Des poids
14/07/2005 @ 15:17

C'est la canicule.

Quelque chose me p�se sur l'estomac, et encore autre chose sur l'�me.
Pour l'estomac, c'est le smoked meat apr�s les 5 heures de sommeil et le 4 heures de danse au Parking hier.
Pour l'�me, c'est � cause de ma charge de stress vide, insignifiant, depuis f�vrier: gr�ve, recherche d'appartement, d�m�nagement, fin de session, recherche d'emploi, emploi merdique, romance demandante et jamais concr�tis�e. Ss�ssalavie?
...Et y'en a qui se trouve des emplois instantann�ment; il n'y a pas de justice.

Ce matin, vers les 5h00, assise sur le tertre de b�ton au milieu de la rue Wilderton, � la jonction de la voie ferr�e, regardant le jour se lever, et le train de 400 wagons ralentir tr�s, tr�s lentement sur les rails durant 15 minutes, je me suis un peu rappell�e le go�t de l'existence, d'une vie pour la vie, telle que je l'ai d�couverte pendant mon urbaine convalescence: je me suis rappel�e cette impression d'instann�it� sans compromis, de libert� paisible, de contemplation pr�sente, v�cue.
Le ciel changeait ses teintes de bleu comme une coquette, les m�canisme des wagons s'activaient selon leur fonctionenment propre, plus ou moins capricieux selon les pi�ces, grin�ant ou discret. J'avais �t�es les ballerines que m'avaient pr�t�es K, le ciment, exsudant les chaleurs infernales accumul�e durant le jour sous une forme adoucie, �tait d'un ti�de agr�able � mes pieds. Il faisait frais, quelques souffles r�frig�raient d�licieusement ma chair.

Je savourais la sensation d'�tre seule, selon mes termes et conditions, en pleine posession de mon corps, de mes all�es et venues, de mes heures.

Je me suis rappel�e pourquoi j'avais tant cherch� ce foutu appart, cette foutue job, ces (pas mal) foutues colocs, cette foutue ville, que j'aime tant...qui valait ces sueurs et ces angoisses.

J'ai r�alis� que j'avais (enfin) compl�t� la transition entre une enfance pass�e � s'�chapper de mon village dans les livres, � fuir ma famille dans ma chambre, � fuir mon �cole dans mes carnets de dessin.
J'ai r�alis� que je ne vivais plus dans un pass� jamais connu, dans un monde jamais existant, que je ne tapais plus dans le cageot de vitre de mon isolement, mais que mes petites menottes faisaient maintenant, du moins, une molle empreinte sur le monde autour de moi; que j'�tais quelqu'un, que je vivais ce quelqu'un et que les minutes s'�coulaient ici, maintenant, sans tergiversation entre l'interne et l'externe de mon univers.

Le train s'est arr�t�, trois wagons bloquant encore la traverse. J'ai fait le d�tour, je posais pr�cautionneusement la plante fragile de mes pieds sur les cailloux, dont je sentais les textures vari�es, j'ai contourn� l'engin et l'employ� qui triturait les rails, dans un but que je ne conna�trai pas, et j'ai continu� mon chemin, au son mon propre clopinement.
Quelques oiseaux se risquaient � faire leurs arp�ges matinaux, h�sitant devant leur t�m�rit� d'avant-gardistes.
Tip-tap, tip-tap; un type crois�, mais j'ai tent� de l'exclure de mes songeries.
J'ai grimp� l'escalier de fer menant � la porte de ma cuisine, sachant celle-ci d�verouill�e. Et la perspective tournoyait tranquillement, images de feuilles d'�rables, de cordes � linge, du haut mur de pierres cernant ma rang�e de blocs d'appartements.
J'�tais couch�e, je me suis lev�e, ayant affaire au centre-ville, je suis retourn�e. Me voil�.
Les poids y sont encore; mais c'est bien de se rappeller pourquoi.
-L


N'importe quoi.

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