Je hais mon emploi. Je le vous dit. Je le hais. Je n'ai absolument pas la vocation de vendeuse. Je n'aime pas tous ces contacts faux, cette soumission d�e � un patron qui attend de moi une assentiment passif, je n'aime pas � �tre sur mes pieds 6 heures par jour, sentir mes talons hurler sous la fr�le pression de mon corps, mes reins g�mir dans ce redressement sans tr�ve. Je n'aime pas toutes ces approches boiteuses, ces pr�textes de conversation visant la vente, la Vente essentielle, �cartant dignit�e et hon�tet� de son passage. Je n'aime pas les multiples blagues idiotes que mes touristes de clients, des ci-devants qui croient entrer en un mus�e, r�p�tent, et ce inlassablement. D�monstration: "�tes vous une infirmi�re coudonc [...] des infirmi�res qui travaillent ici?" "Non monsieur. C'est notre uniforme. On a juste des sarrau, c'est tout" "[paroles incompr�hensibles] Infirmi�res, Nnnggg, uh uh uh" "Non monsieur [grand sourire acide]. C'est justes des sarraux" Je n'aime surtout pas mes patrons, qui se croient une autorit� toute puissante sur moi, un droit p�remptoire d'admettant pas la r�plique, tout confis de leurs status de propri�taire. Je n'aime pas les prix d�mentiels de ces petits chiffons, souvent de bien pi�tre confection: et moi qui rench�rit, de l'�minence factice de mes 4 jours de travail "ah oui madame, �a c'est de la ben belle qualit�e �a!" Mais j'ai une autre offre de travail, celle l� dans un caf� (mon r�ve!). Ils doivent, il devront m'engager. Sinon je vais d�p�rir � �tre b�tement, douloureusement incomp�tente. ...Le seul avantage dans mon pr�sent emploi est s�rement dans le fait que je peux porter des tenues outrageuses et que personnes ne trouve � y redire. Quoique malgr� le sarrau (jadis) blanc, on me dise souvent "pardon... vous travaillez ici"? Non, ts�.. Ne saviez vous pas que le sarrau �tait revenu dans le vent? -L
N'importe quoi.
Si vous trouvez que je suce, allez voir comment eux phellationnent.