Beaucoup de choses sont arriv�es. En un sens, elles sont importantes, tout comme chaque incident est important dans l'imm�diat d'une vie jeune en pleine d�couverte, mais justement, dans un autre sens, ces choses n'ont peut-�tre aucune valeurs. Ou du moins je ne saisis pas leurs significations profondes.
Je devrais noter les r�flexions qui me passent par la t�te, car j'oublie constament tout.
Voici quelque chose, cependant, qui m'est rest�, car �a me semble un changement profond et durable dans ma vie, m�me s'il date de quelque temps.
Je crois qu'en tant qu'individu qui ne croit pas � une quelconque forme d'existence apr�s la mort, je ne peux r�ussir � vaincre ma peur de cette mort que par l'accomplissement de ma vie.
Et justement, en marchant ce matin avec mon p�re vers le quai de la gare, levant le nez au vent pour le simple plaisir de sentir l'air froid sur mes joues, et pour admirer le ciel enlumin� d'une resplendissante omnipr�sence de soleil, j'ai r�alis� que je n'avais plus peur de mourir.
Parce qu'en atteignant le fond du fond du baril de ce qui m'a gard� sous l'existence toute ma vie, je n'ai plus eu le choix d'�tre confront� � cette chose. En la confrontant, je me suis rendue compte de son essence, et donc de son origine. Et j'ai commenc� � remont�, la vision de l'esprit d�barass�e, enfin, de la nimbe morose qui ternissait le monde. Et j'ao r�aliser le plaisir dans le simple fait de poss�der un corps, et une conscience dans un corps, pour ressentir et vivre ce qui se pr�sente. J'ai aim� la vie.
Je sais, c'est tr�s, TR�S cu-cu la praline. Et pourtant...
Pourtant depuis ce moment, une partie de mes tourments circulaires se sont �vanouis de leur propre chefs, et j'ai l'impression d'�tre plus pr�sente, plus � m�me de saisir les choses, m�me si en ce moment ce n'est que la joie de la perception et de la sensation qui m'occupe l'esprit enti�rement. Peu importe si je n'ai aucune m�moire � moyen terme, si mes id�es s'�vanouissent au premier effleurement mental, si je lis moins, th�orise moins, parce que j'ai un contentement profond de chaque heure. Non, je ne vis pas n�cessairement au jour le jour, car cela n'a pas n�cessairement un sens... Mais disons que j'essaie de ressentir les choses et de ressortir des diff�rents jours ce qu'ils avaient de bien � eux, ce qu'ils continuaient, ce en quoi ils n'�taient pas qu'un grain de mil sous une meule qui ne pardonne pas.

Quand je saurai r�ellement appr�cier le sens de toutes ces choses, quand j'aurai recommencer � me trouver certains coch�rences et incoh�rences dans mon univers, je chercherai des sens plus abstrait et une ambition plus concr�te.
Mes moyens pour "obtenir cet objectif clair et pr�cis";
- prendre des notes;
- lire;
- plus d'essais
- de livres
- de journaux, revues...
- discuter;
- �crire des textes plus structur�s;
- �couter la radio.

Tout �a devrait se faire sans trop de douleur avec un peu de bonne volont� et beaucoup de l'organsiation et de la discipline qui me manque.
Ce bouillon de poulet pour l'�me achev�, je conclus cette entr�e en vous promettant de savoureux morceaux de ma toujours aussi palpitantes vie pas plus tard que dans la prochaine parution de mon suoer-d�bile-de-blog-full-capotant.
oh yeah.
-L