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Les g�lules sont les liens. Genre.

Le point tournant
05/10/2003 @ 14:15

Remises en questions, chances, normalisation de l'existence.

J'ai eu une soir�e tout � fait magique et extra-ordinaire avec L-P et R dites lil zukkie vendredi. C'�tait fameux. On est all�s au petit caf� hyper-charmant o� travaille R pour �couter un chansonnier tr�s bon, engag� et revendicateur, peut-�tre aps n�cessairement ouvert, mais bon. Moi et R attendions mon petit L-P qui avait t�l�phonn� par trois fois chez la m�re de R, troublant un peu celle-ci en la tutoyant et en ne laissant pas son nom. C'est dans sa philosophie. Comme son absence commen�ait � se faire sentir, moi et R mettions en place une th��trale bienvenue, inteloruqant tous les autres gens pr�sent, avec forces loufoqueries, cris th��trals, grand mouvements dramatiques et autres bouffoneries. Par comple d'ironie, il est arriv� 5 minutes apr�s toutes ces d�monstrations.

Il est bien plus maigre qu'il m'en a laiss� l'impression. Mais pas le maigre qui manque d'assurance ou qui para�t ch�tif ou ridicule. Je crois qu'il est juste bien trop v�g�, va falloir rem�dier � �a; "TIENS! je t'ai apport� 2 KILOS d'amandes sal�es!!! Pas que tu MANQUES de PROT�INES, l�����, mais bon.....".

D'ailleurs y'a plus de blonde. Onh. Ooooonh. Comme �a tombe si f�cheusement mal � propos. Non, vraiment. *Vraiment*.

Mon coup de foudre est d�finitivement confirm� dans toute son ampleur. Mais plus sur ce sujet � venir.

Moi et R jouions avec des crayons de couleur. Elle faisait des trucs � couper le souffle et � me rendre malade d'envie comme � l'habitude, mais en plus elle disait qu'elle aimait vraiment ce que moi je faisais avec la couleur, la brouillone au trait grossier et au rendu affreux, �tait vachement bien. Enfin.

On est all� explor� l'endroit pr�f�r� de R, une esp�ce d'encaissement de grands b�timents froids, rapproch�s, pleins de lignes... Exp�rience perceptives tr�s sp�ciale. Endroit tr�s �trange, tr�s intriguant, tr�s sience-fiction. �a a laiss� une assez forte impression sur moi. Il y avait un stationnement compl�tement vide, avec le bas des colones et des murs orn�s de trois bandes de couleur, � l'�clairage indistinct... Tr�s �trange. Je l'ai contempl�e, accroch�e contre le grillage des fen�tres, un bon deux ou cinq ou dix minutes.

On s'est ptich� dans un tas de gravier. Des vrais gamins. Mon soulier s'est enfonc� dedans on a bien rit.

Vers onze heures du soir nous nous sommes achemin�s vers le Jardin Botanique. On a pass� en dessous des grilles, � un endroit o� il y avait assez de place pour nos trois maigres corps (moi �tant la plus corpulente, c'est beaucoup dire.)

....Ce fut vraiment incroyable. Il n'y avait personne, que nous trois. Il faisait noir. Le jardin nous appartenait. Tous ces arbres �taient notre maison. Tous ces endroits �taient plein de fantastique. Nous parlions de choses intense et particuli�res. Nous nous assisions et repartions au gr� de notre humeur. Les lanternes chinoises, toutes dans le noir, �taient si belles. Les lieux, sous cet �clairage nocturnal au ciel orang� par toute cette pollution lumineuse montr�alaise, prenaient un aspect totalement diff�rent, rocambolesque. Nous nous sommes fait traqu�s par les gardiens, nous nous enfuyons dans le bois, moi je tombais et perdais mes souliers � tout bout de champs. J'ai mis la main sur une limace, lorsque nous �tions dans l'antichambre, un petit endroit trop romantique ou mon coeur battait, avec les deux chaises et le lit de mousse... le lit de mousse. Lui qui nous disait que son fantasme �tait d'un jour couch� l�. Moi, le coeur tout battant, qui ne voulait que r�pliquer "avec toi"... Je l'accrochais et le fr�lait sans arr�t, presque pas par expr�s. Non, s�rieusement. �a adonnait toujours comme �a. Nous �tions assis dans un endroit qu'on ne peut d�crire que comme "Seigneur des anneaux" quand j'ai vu distinctement une lampe de poche qui oscillait dans le noir et semblait donner des petits signaux itnermittents. Je ne pouvais que dire "hey! Hey! hey! hey!" et finalement nous avons pris la course. Mais la voiture du parc �tait de l'autre c�t� du petit bout de for�t. Nous nous sommes replant�s dans la for�t. De l� nous avons d�cid� que la visite �tait termin�e et que nous regagnions le bord... On s'est totalement tromp� de direction et nous sommes arriv�s devant une prote grillag�e assez basse mais pas pour apsser en dessous. L-P a r�ussi le premier, parce qu'il est agile et rapide, a saut� par dessus la cl�ture en y grimpant. Moi, lourdaude et maladroite, ai essay� aussi et j'y serais parvenue si le haut de la cl�ture n'aurait pas �t� horn�e de pointes de broches pointues. Je tentais de apsser la jambe de l'autre bord, mais comme je devais m'appuyer sur le rebord et enfonc� les pointes dans les chairs mollasses de ma cuisse, je n'y arrivais pas, d'autant plus que j'�tais tellement embarass�e. Ils m'ont dit de redescendre et d'essayer par un autre endroit, o� il y avait un espace entre les deux battants de grille avecn une cha�ne ou mettre le pied. R est pass�e par l� sans probl�me, glissant son maigre corps entre les battants. J'ai fait la m�me chose, mais c,�tait plus dur parce que je ne suis pas aussi petite qu'elle, mais j'y suis parvenue. Nous �tions donc de retour sur le trottoir, avec la pluie, morts de rire et dans la l�galit�. Or, une voiture de police vint � apsser � nous accoster. Elle nous demandait notre identit�e, notre �ge, nous posait des questions �trange. R a dit qwu'elle avait dix neuf ans en me regardant, comme elle eut l,excellente inspiration de le faire, et j'ai dit que j'en avais dix huit. L-P ne dit rien. Ils nous ont demand� nos noms, R a dit son nom de famille, moi j'ai r�pondu "Tremblay". R saisit l'astuce, et r�pondit que son pr�nom �tait Jacynthe, je r�pondit que le miens �tait Danielle, L-P refusa de d�cliner son identit�e. Nous avons demander de quoi il s'agissait, pourquoi ils voulaient savoir tout �a, s'il y avait un couvre-feu, qu'il pleuvait, qu'on voulait rentrer chez nous. La polici�re, fatigu�e, pr�texta, et je compris plus tard que c'�tait un mesonge pour avoir notre r�action et que bous avons tomb� en plein dedans, qu'ils recherchaient deux demoiselles disparues. Comme des cons, nous avons bien fait transpara�tre notre soulagement...

Mais bon comme on insitait et qu'on leur a racont� une belle histoire fausse du d�but � la fin, nous sommes repartis, en se marrant bien de leur imb�cilit� et de la n�tre.

Deux heures de marche suivirent. On �tait �loign�s. Disons qu'on a fait en chemin plus que la distance qui s�pare la station de m�tro Pie IX et la station Mont-Royal. Et pour moi qui ne svaait pas o� nous �tions, c'�tait doublement long. On a parl�, on disait surtout des trucs incoh�rents et amusants. On a fum� un peu de marijuana assis sur la marchette d'un camion stationn� de la rue Laurier. De retour dans l'endroit psych�d�lique, L-P nous a quitt�. Il m'as embrass� sur les deux joues sans que ce soit sur les deux joues: il a mis un de ses bras autour de ma taille et m'a embrass� presque dans le cou, � la mince ligne de partage de la m�choire et de la gorge. Des vols de cygnes dans mon sang, une mar�e ti�de et rose du bas vers le haut de mon corps, un grand frisson qui me laisse molle et �tourdie. Il y allait trop vite pour que �a soit insensible. Il embrassa ensuite R, et elle m'as dit que c'�tait pas vraiment embrass�. Mais je peux pas dire. Elle sait mes sentiments pour lui, et c'est �vident qu'elle pla�t aussi � l-p. �a risque d'�tre un probl�me. J'aime l-p. J'adore R. Et s'il la pr�f�re � moi, je ne serai capable d'en vouloir � aucun des deux mais je vais avoir tr�s mal. C'est cette sorte d'amour si fort qu'il laisse fort et ne peu engendrer la haine. J'ai �t� d�pourvue de tous mes moyens. Je suis vuln�rable et nue sur un portique bien dangereux. Il va falloir qu'il m�rite toute ma confiance parce que je suis � sa merci totale. Je sais pas ce que je vais faire... Je en sais pas s'il va �tre capable de concevoir � quel point je suis d�sarm�e et fragile et combien il va avoir une �norme emprise sur moi. Il peut me tuer d'un mot, d'une action. Et �a va trop vite. Il va me fracasser contre le mur, parce qu'il est tellement insouciant.

Et je ne peux rien faire pour arr�ter cette machine infernale. Il est arriv� comme un cheveu sur la soupe. Un cheveu boucl� d'ange sur la soupe aux nouilles, la soupe de la nouille, moi, la soupe de ma vie. Et cheveu et nouille se confondent lentement... Et il me prend toute enti�re. Et je veux le prendre tout entier, un oiseau sans cage, que je laisserai voler au gr� de mon coeur qu'il brisera �clat de fragile porcelaine par �clat. Parce que je ne peux pas faire autrement. Parce que je vais devoir me cacher pour pleurer. Parce que mon orgueil n'a aucun pouvoir dans toute cette histoire. Parce que je suis faible, affaiblie par cet amour n� d'un rien, qui s'est enfl� comme un feu de for�t,ravageant toutes ces �pinettes s�ches de la for�t de mon esprit. Parce que je ne suis rien ou si peu de choses pour lui, parce que les chances qu'il �prouve la m�me chose pour l'�bauche brouillonne que je suis sont inexistantes, �rce que pour lui je suis un plaisir d'un instant, entre ses maigres bras et ses yeux bruns remplis de l'azur de l'espace infini de la pens�e, sur le pli insouciant et sans cesse souriant de ses belles l�vres roses, incurv�es comme celles d'un chevalier pr�rapha�lite (oh, l'ironie)...

Il va me briser comme une tasse chinoise trop diaphane qu'on �chappe sur le sol dur par m�garde... Un vent me souffle dans un vol exalt� et extatique, dans la folie d'une apoth�ose au bout duquel m'attend l'�crasement contre le mur de la fin. Fragile poup�e de soie soulev�e par une temp�te, dansant une folle virevolte en direction du brutal arr�t. Des lambeaux et des tessons.

Je mourrai heureuse.

-L


N'importe quoi.

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