Une troisi�me fois!... �a s'approchait de l'agr�able, cette fois-ci. Oui, bien-s�r, je parle de sexe. Nous l'avons fait dans trois positions diff�rentes. Le probl�me, c'est que ma beaut� am�rindienne est l'oppos� d'un �jaculateur pr�coce. Trop de masturbation, nous pr�summons. S'en est suivi une douce et sensuelle p�riode de bain, car nous �tions tach�s de mon sang. Car j'ai mes r�gles. Bravo L, en effet. Nous nous sommes coll�s en abondance et �chang�s sur toute sorte de sujets.
Sinon, je trouve que nous allons vite... Nous sommes comme un vieux couple, �trangement, tellement on se comprend � demi-mots et comment on est � l'aise l'un avec l'autre, autant pour dire des conneries que s'exprimmer s�rieusement.
Sinon je suis aller faire un peu de magasinage de No�l avec mon p�re aujourd'hui. Trouv� quelques articles fort int�ressants. J'ai trouv� quelque chose qui plaira � J je crois, et que je me garderai bien de mentionner ici. J'ai fait faire commander une impression d'un de mes dessins sur un chandail de gars � manches noires et torse blanc. �a devrait �tre plut�t mignon. J'ai achet� une couple de disques pour mon p�re. Il reste mon fr�re, ma m�re, ma marainne, ma cousine... Ooops?
Je me sens un peu d�sempar�e, face � cette p�tiode des f�tes. J'ai l'impression que mon d�nuement total de joie ou de sentiments, sinon celui d'un ennui assez morose, est le sympt�me d'une corruption au mat�rialisme occidental de ces "f�tes". Je me souviens de tout le bonheur ressenti �tant enfant, peut-�tre plus facilement rejointe par l'inconscient collectif. Car � scruter ma h�te d'antan, elle n'avait d'autre motifs que l'objet de celle-ci. C'est-�-dire que j'anticipais No�l parce que c'�tait No�l.
Tout cela va de pair avec ma d�connection g�n�rale. Mes �tudes passent par la fen�tre. Mes projets sont inexistants. Le mot activit� ne s'applique pas dans ma vie courante. La seule chose qui me d�gourdi un peu, c'est la perspective de me blottir contre la chair divine de M-A. Et quelque fois, la d�valorisation et la d�tresse me prennent � la gorge.
C'est comme de la d�pression, sans la constante noriceure d'esprit. C'est une d�pression estomp�e, rendue floue et cotonneuse par des m�dicaments non appropri�s.
[...]
rien de plus.
-L