Oui, j'y suis all�e. Mais personne n'y �tait. Je suis tr�s d��ue, ce n'est pas la peine de le dire. Il se le fera dire demain...

Ces temps-ci, derni�rement en fait, je me sens bien. Bien par rapport aux gens. Je ne suis pas en amour, et il n'y en a pas qu'un seul, mais je me sens pleine de tendresse pour tous ces gar�ons, qui ont tous une part du merveilleux que je recherche. Il y a l'attitude chaude, s�duisante et sensuelle de M-A avec moi, et toute sa beaut�e unique. Il y a les tourments sinc�res et profond�ment individuel de T, �me esseul�e et trop fi�re. Il y a toute l'�me, l'intelligence de blondie, ses angoisses et sa grandeure. Il y a la grand sagesse de B, qui me reconnais comme un soeur d'esprit. Il y a J, qu'on a plus besoin de d�crire, que je sens conna�tre de fond en comble mais qui pourtant garde son �nigme, son myst�re, son indiff�rence qui la garde enti�re.

Et tout cela provoque en moi des �lans d'affection, de satisfaction envers chaque puissante parcelle qu'ils poss�dent.

Je viens de finir "l'�tranger" d'Albert Camus, cela m'a peut-�tre pris une heure. C'est une �criture d�pouill�, mais le sujet dont il traite est particulier... L'histoire d'une homme si ambivalent qu'il en vient � �tre consid�r� comme un monstre. J'en viens � me poser cette petite question sur la prison: emprisonne-t-on les "coupables" pour eux-m�me ou pour prot�ger la soci�t�? Les faits semblent d�montrer qu'il s'agirait plut�t de la deuxi�me option. Mais pourquoi ne r�alisons nous pas que si on les empridonnait dans le but de les aider, on aiderait par ce fait la soci�t� en leur �tant le go�t de r�cidiver? Mais ceci am�ne d'autres questions: est-ce que le crime est dans la nature? Est-ce qu'on peut modifier la nature d'un humain?(C'est d'ailleurs l� la th�matique de A Clockwork Orange.) Et quel sens donnons-nous � la punition d'un crime? Supposons qu'un homme tue par la faute de circonstances, sous l'effet de la rage... Peut-on consid�rer qu'il ene st coupable? Sa r�action instinctive n'est-elle pas celle de tous les hommes, et peut-on ainsi l'ostraciser ?

Ce sont toutes des questions qui demanderaient plus amples r�flexions. Mais une sorte de langueure doucereuse me prend, qui me donne simplement l'envie de m'allonger et de r�ver, je ne me sens pas � m�me de partir sur une grande tirade philosophique...

Et j'ai un oral de fran�ais � �crire.

-L