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Les g�lules sont les liens. Genre.

Caillot
18/01/2006 @ 19:03

Cherjournal,aujourd'huionm'arracherlesdentsdesagesse.
Alors.
En ce moment, je me retrouve avec deux lambeaux de gaze serr�s entre mes m�choires saignantes, qui se contractent d�sesp�r�ment dans le but de produire un caillot. Mais de caillot, il ne s'en forme point; ma salive, abondante, comme stimul�e et ce perversement, charrie le go�t sal� de ma substance qui s'�goutte b�tement, comme si �a changeait quelque chose � ces quatre trous b�ants.
Je reste l�, le teint bouffi de l'emp�tement de ma conscience, couleur p�le malsain et rose fi�vre, � faire une morsure de gencive � du tissu qui ne le sent pas.
Moi je le sens en tout cas. C'est une sensation d�sagr�able, un peu ridicule. Je ne sais pas ce que je pr�f�re entre �a ou la lavasse de sang dilu� qui m'emplit la bouche si j'arr�te la tentative d'escar.

�a s'est pass� tr�s vite.
Joli-jeune-maxillo-chirugien, Docteur D, m'as arrach� �a fort proprement, toutes intactes sauf une, que la scission rend plus esth�tique, d�voilant les reflets nacr�s de l'ivoire d'une dent; on m'a donn� �a dans un sachet scell�, st�rilit� oblige. Faudrait pas que je les contamine d'un possible SIDA.

Je trouvais pour une fois agr�able de me faire appeller "ma chouette" ou "ma belle" par un professionnel de la sant�; �a me donnait des envies dignes de torchon pornos de mauvais go�t. Oui docteur! Et en pensant � �a live, alors qu'il me tripotait en me donnant parfois de petites claques, afin de pouvoir enfouir le dard raidi de son aiguillon dans ma... veine pour m'administrer le calmant, je me croisais les jambes.
Parce que des fois, faut faire semblant de s'auto-sermoner, juste pour se faire semblant qu'on reste rationnelle, en contr�le, ground�e. Ne pas franchir la mince ligne entre la n�vrose et la psychose. Ne surtout jamais se mentir � soi-m�me; sauf peut-�tre pour mieux se conna�tre.

...C'est s�r que de s'accrocher dans l'encoignure du mur en guise de d�marche sexy, c'est assez peu convainquant. Mais je me reprendrai. Au prochain rendez-vous.
Dans ma t�te. En faisant semblant que je suis sp�ciale pour lui. Comme s'il s'en foutait pas.

...Mais ceux qui font semblant et me demandent des permissions s'en foutent autant; alors aussi bien le Docteur que l'autre petit gars.
Et ceux qui vous sont reconnaissants d'avoir fait pour eux plut�t que d'avoir �t� pour eux aussi s'en foutent. Si c'�tait pas si horriblement triste, �a serait presque comique, leur t�te, quand ils se rendent compte que vous avez une existence propre � vous, qui ne concordent pas toujours avec leurs d�sirs, explicitement ou implicitement exprim�s. Ahuris! Ciel, qui l'eut cru.

Et oui, je fais des allusions qui visent.
Je vise, toujours, mais c'est pas toujours la m�me, c'est pas toujours quelqu'un.
Ne croyez donc pas que �a vous concerne pas.

Mais pour revenir aux dents (on les aime, les dents).
Elles trempent pr�sentement dans un petit verre d'eau, qui dissoudra ma chair gluante y �tant encore attach�.
Sinistres, ces haillons de m�choires, viscosit� blanch�tre sillon�e de minces veinules incarnates. On dirait de la viande. De la viande bien morte, faisand�e, charognardante. C'�tait � moi, et c'est plus l�. Jy touche. Je constate qu'il y a de cette charogne � moi � l'int�rieur de l'os. La tentation me prend de sucer � m�me la racine de cette molaire afin d'en extraire cette mo�lle, ma mo�lle, mais il y aurait dans cet acte une inexplicable viciosit�, quelque chose de vaguement morbide et lubrique � la fois.
Le sang qui les tache m'a l'air souillure, m�me si c'est � moi, et je les mettrait bien dans l'eau de javel pour rendre �a propre, blanc, tr�s mort, impersonnel enfin. Mais ma maman dit que �a les dissoudrait; je veux quand m�me pas �a.

Elle m'administre comme son poupon, je la laisse faire parce que c'est plus simple, mais je n'arrive pas � m'acclimater compl�tement � ce directoire; mais quand je me f�che, elle se rebiffe, se targue de me rendre service, et comme elle a raison malgr� son emprise, comme elle se d�voue admirablement malgr� l'imposition de sa volont� toute puissante, je ne r�plique pas, je me laisse �tre sa larve impotente. J'y trouve en retour la jouissance secr�te de rejetter sur sa gouverne la faute de ma grande incapacit�, celle � tout.

Je l'aime et la v�n�re, et la laisse m'humilier parce que �a lui fait plaisir et que je n'ai pas de force.

Je vous laisse m'humilier, parce que �a vous fait plaisir et que je n'ai pas de force. Mais des fois, mon �pine dorsale se redresse involontairement, comme un ressort, clac, r�flexe presque naturel de fiert�, je change brusquement, je refuse de c�der et voil�, c'en est fait, je vous perd. Ou vous restez.
D�pend d'� quel point vous pouvez supporter quelqu'un d'autre que vous. Car c'est un de mes d�fauts; j'ai tellement l'air d'�tre quelqu'un (sans qu'il n'y ait n�cessairement de fondements r�els � cette impression que je d�gage), qu'il y a des gens incapables de surmonter cette preuve de leur non ubiquit� en ce monde. J'en deviens une vip�re, une aberration ou une tra�tresse; on me met m�me � la t�te d'arm�es, �a va aussi loin.

Enfin.
En arrivant ici �a d�go�tait de partout. Je tachais des chiffons et j'avais les commissures enduites de rouge profond, ce qui tranchait sur la p�leur s�che de ma bouche. Le sang a souill� le blanc immacul� du lavabo, il y en a eu par terre.

Et en plus faudrait pas que je mange avant que �a arr�te de saigner! Non mais �a va pas. Je suis pas une putain de moine anachor�te, de boulimique crinqu�e ou de macrobiotique granole pro-naturoth�rapishit, le je�ne c'est mal, d�j� qu'il faut que je me restreigne trois heures avant un rende-vous qui est � neuf heures, faudrait que j'attende encore ensuite? Il est 19h00 et �a a pas arr�t�! Avant que je me prive de la divine nourriture substantative, il va faire beau oui, je suis pas une conne, trop l�che pour se faire mal comme du monde quand elle veut avoir mal, et qui chipote sur sa vie par malhonn�tet�.
Quand on veut se faire mal, faut y aller franchement. Pas se cacher derri�re des paravents aussi d�biles qu'inefficaces. Faites comme les copines, coupez-vous, faites comme moi, empilez les poisons, faite comme l'autre, suicidez-vous (et ratez votre coup). Mais franchement, les maladies de bouffe, c'est pour les menteuses.


N'importe quoi.

Si vous trouvez que je suce, allez voir comment eux phellationnent.

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