J'ai juste l'envie de hurler.

Je ne hurlerai pas, respect et inhibition obligent; chez mes parents.

Mes dents claquent, c'est la folie, la fatigue du surmenage, le stress, la folie de la fatigue surmen�e, le surmenage du sress follement fatiguant, c'est...

Compl�tement � l'�troit.

Un bourgeon sec; vous savez ces trucs tr�s tristes l'hiver.
Le bouton de cristal mais en cristal swarowski.

J'ai envie d'exploser ma peau.
�panouissement sanglant.
Je ne peux plus que crier.

On ne peut se fuir.

Je regarde tout ce que j'ai �chou�, tous ces avortements, un millier de foeutus en d�composition, bleuis, puants, des fac-simil�s de petits lapins poilus, en plus laid, dans des sacs, en plastique, dans un parc. "La m�re doit �tre en d�tresse." La m�re doit �tre mise � mort. C'est pas de sa faute, mais c'est pas de la faute non plus aux cents chiens trois fois lourds comme leurs immondices.

Je voudrais �clater faute d'embaumer. Je vous �tre embaum�e faute d'�tre �clat�e. Faire ou �tre.

Ce qui en rajoute, ce cocktail sp�cial novembre ( du 5 au 20 novembre, pour acquitter votre solde �tudiant (soldez vos �tudes! )), ce charnier �pouvantable des espoirs, ces 8 mois de torpitudes et de turpeurs, 8 mois � me faire frotter la face dans ma propre insuffisance comme si �a serait des excr�ments sanguinolents, enlevez le comme, c'est cette id�e de la mesure, nette, frette, drette, id�ale, rationelle, de ma d�ch�ance abjecte.

La m�diocrit� devrait avoir au moins la permission de s'ignorer elle m�me.
Le merveilleux survient sournoisement lorsqu'apr�s l'arrachement de sa propre insuffisance, nos yeux s'ouvrent � celle des autres, tout aussi organique et r�pugnante. L'on est alors en bonne voie de devenir une v�ritable cynique�>

.
1,2,3,4,5.

Prochains Essais.
L'Homme objet
Appr�ciation sur les �valuations identitaires sexuelles apr�s le f�minisme
Philosophie de la conformit�e
Recherche g�n�alogique sur l'id�e de r�gimentation gr�gaire
Le design comme moyen intellectuel
La profondeur dans le plastique

Prochain Roman.
S'�litairement
(c'est une surprise)

Et s'ajoutent ces vieilles muses, les plus persistantes, qui ne d�crochent pas, trop fragile pour vous les livrer encore.

Lorsque je cesserai d'�tre tilt en moi-m�me (et de faire des r�f�rences inappropri�e � ma g�n�ration), lorsque surnagera de mes strates liquides et bourbeuses mon eau sereine.

Peut-�tre jamais.
Mais je suis jeune. Le talc aux
fesses, je peux aussi bien �riger le majeur. La peau, jeune, supporte tr�s bien toutes les ruines internes. Ma peau, lisse, p�le, sans ambiguit�, enveloppe tr�s bien le d�chirement danteste au travers de mes 7 �teaux de fer (que j'ai l�, bard�s au coeur, comme Jean). La chair bien tendue que je prom�ne telle une parure �� et l�, compense tr�s bien mes Hurlevents, que je ricane (comme ne devait pas ricaner cette charmante Emily) m�chament aux amants muets. Mon corps habill� de sa nudit� cache fort bien mon �me nue, ind�cente. Toute ma peau la retient. Ma peau, �a inclue les synapses qui font circuler tout �a, mes neurones, mes hormones.
Peau �troite.

"Ne me gronde pas si j'�cris comme un chat" - George Sand
-L