Ces temps-ci, je vis dans un �tat de f�brilit� �puis�e, caus�e par le stress de la recherche d'emploi, les notes m�diocres escompt�es et re�ue (66% de note finale en perspective, 70% dans ce fameux projet final qui m'a prit trente heures....), les d�ceptions de toutes sortes. Je n'�labore pas, je tente de rester � la sruface, mais une surface � combien tendue, tremblante et pr�caire!
Mon corps m'envoie des signaux: j'ai des pertes sanglantes et un peu trop abondantes, mon col de l'ut�rus ne se porte pas bien; j'ai des crampes fr�quentes.

Pour certaines histoires, les co�ncidences s'accumulent, de petits faits fortuits qui me rendent folle, d�j� que je suis assez n�vros�e comme cela.
Je ne crois pas au destin; j'ai rejet� cette faible b�quille � la grande angoisse existencielle du revers d'une main intellectuellement responsable, il y a quelques ann�es d�j�.
Pourtant ces temps-ci...
Enfin.
Je vais �viter de conjecturer.
Je voudrais supprimer mon existence cybern�tique.
Ce boudoir intime qu'�tait cens� �tre ce blog, petit d�versoir malpropre et insouciant de mes insuffisances, est devenu un lupanar publique, r�pandu, diffus�, achaland� par 43 000 fant�mes et autres �tranges.

Ce blog ne me soulage plus de mon insuffisance; il la propage.
Il est devenu un axe dans ma vie, alors qu'il �tait au contraire cens� tourn� autour d'elle.
C'est une autre fuite dans l'imaginaire, et c'est un attardement: ce qui �tait autre fois salutaire est maintenant infantile, puisque j'ai enfin acquis les moyens d'exister activement plut�t que passivement.
C'est une complaisance dans le nombrilisme, le facile, l'inutile, le spontann�, la r�p�tition, le connu.

Je n'avance pas, je n'ai jamais avanc�, et je ne sais plus comment m'en sortir.
-L