Je panique.
Je suis confront�e � des �ch�ances tr�s concr�tes, qui tranchent avec cette vie sans attaches que je menaient sans y penser.
Il fait chaud et si ma personne me semble insubstancielle, les �v�nements, eux, me semblent tr�s r�els.
Je sue.
Je suis envelopp�e d'une nimbe de chaleur moite, fourmillante.
Mes entrailles se contractent et le sang se fait trop vite pomper. J'ai un l�ger bourdonement dans les oreilles.
C'est la crise de panique.
Celle qui bloque l'action.
Le dead-end fatal.
Espoir, terminus.
Putain qu'le plancher est propre, par exemple.
Mais comment fait le chat?
Un part, l'autre arrive.
Mais j'aurais aimer rester entre les deux plus longtemps.
J'�tais bien. J'avais r�ussi � �tre bien sans d�pendance affective. Mais je me suis faite faire une offre que je ne pouvais pas refuser. Un petit chat m'a l�cher le lobe de l'oreille avec sa petite lnague r�peuse
Le sort a de ces ironies.
C'est comme se faire baiser en continu par des gens qui pr�tendent t'aimer. Alors que tu es inbaisable. �a a quelque chose de franchement comique.
Souvent je sens mes jambes pr�tes � c�der, une volupt�e du n�ant, de l'horizontal, de l'immobilit� irr�pliquable me saisi: c'est la c�te Wilderton, ou le manque de nourriture?
C'est toujours dr�le quand les gens assument des choses sur ton compte que tu n'as pas m�me affirm� ou laiss� entendre.
Immobilit� dans le courrant. Je ne bouge pas et je me fais attirer vers la chute in�vitable. Je plongerai. 'Nage pas assez fort, la p'tite.
�a pompe toujours, mes membres sont lourds. Chute de pression?
Je suis un pirate avec un turban qui est un marin glamour qui est une star:
La voisine a un g�ranium qui symbolise mon �tat d'esprit:
Y'a un monstre sous le lit:
Il concocte des plan sordides dans son cr�ne d'outre monde en se frottant malignement les pattes de satisfaction:
Un cataplasme plaidoie pour calmer ma plaie, mais j'ai ouvert la porte du petit nuage noir et je lai referm� pour encore 10 jours.
Va aller faire des commissions.
-L