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Les g�lules sont les liens. Genre.

Les accidents
28/05/2005 @ 18:11

Je suis jeune, et, sur la surface des choses, cette surface qui est le point de r�f�rence des gens, sur laquelle on peut me juger, me classer et m'oublier, je suis assez choy�e par le sort.
J'ai des parents qui en retour ont de l'argent, je suis en sant�, je poss�ede une certaine intelligence bien que m�diocrement entra�n�e, de certaines capacit�s, j'ai des id�es, on a d�j� dit de moi que j'avais "beaucoup d'avenir".
L� encore, cette abondante quantit�e d'avenir est une d�duction bas�e sur l'esp�rance normale d'un �tre issu de ma civilisation: une carri�re, une famille, une vie tranquille.

Cependant, depuis quelques temps, et malgr� tout mes "bonheurs", l'existence a un go�t amer, une texture pleine d'asp�rit�s, les choses me semblent noires, les tunnels bouch�s, mes status en chute libre. Pleurer est devenu un de mes passe temps de pr�dilection, si pr�dilection il peut y avoir l�, et je me sens une grande mollesse, un grand abandon, un d�go�t de moi-m�me.
Car malgr� toute ma "chance" d'individu mis en p�pini�ere dans de la ouate pour la majeure partie de sa germination, et peut-�tre pr�cis�ment � cause de cette chance, certaines choses m'ont d�vast�es.

Peut-�tre suis-je bien l�che et bien molle, peut-�tre sont-ce l� des faux-soucis de bourgeoise g�t�es, peut-�tre que je cherche des douleurs imaginaires pour combler le vide de mon existence oisive, facile, dont les seules anxi�t�s tiennent � ma grande paresse... Peut-�tre pleurais-je sur la perte de pauvres illusions d�risoires, peut-�tre tout cela est-il infantile...

Mais l'aspect riant d'autrefois, une certaine assurance, des d�bouch�es entrevues avec calme et positivisme, des croyances fermes, des espoirs nimb�s de la lumi�re d'une foi sans failles, tout cela s'est effondr�, d�labr�, et les sombres ruines, les gravats hurlants de cette confiance m'encombrent, me minent, me bouchent et m'empoisonnent.

Tout ces parois ciment�es et l�preuses, ces �boulis jamais d�blay�s, me coupent le soleil, la lumi�re.

Car de belles choses m'arrivent en ce moment.

Mais je n'y prend pas go�t. �a me d�sint�resse. Je m'�loigne des gens et des choses, parce que la compr�hension que j'avais de moi-m�me s'estompe, et donc la compr�hension que j'ai de ma position dans ce qui m'entoure, et donc ce qui m'entoure.
Je me suis creus� un cocon dans la boue et je m'y ensevelie, m�me si c'est froid et pleins de tiques.

...Mais apr�s tout, se faire culbuter par une voiture, cela prend une seconde, mais la gu�rison peut prendre des mois.
Planter une fleur, cela prend une seconde, mais la floraison prends des mois, quelques fois m�me des ann�es. Certaines cygales restent larves dix huit ans, ne poussent leur chant et ne et vivent au grand jour que quelques semaines seulement.

Une sensation de solitude profonde, d'imm�diat �tourdissant, d'arr�t�, m'a saisit et me comprime, moi, ma pens�e, mes actions.

Je suis en ce moment dans mon nouveau domicile. Le soleil pousse l'ironie jusqu'� pailleter sur mon bassin, constellant le plancher de bois de lattes lumineuses, conergant vers l'ext�rieur.
Si on examine cet ext�rieur, on contemple la canop�e d'un grand �rable comblant la vue de l'�difice d'en face. Le soleil filtre � travers la membrane de quelques feuilles, reluit sur la surface d'autres, certaines sont franchement dans l'ombre; une symphonie de vert mouvante, univers de paix, d'�t�, petit sanctuaire couleur de jade, fin d'apr�s midi qui rappelle les immobiles soir�es � Pincourt. Arcade Fire (car j'ai succomb�; mettez �ca sur le dos de ma coloc) qui joue en arri�re plan, course effren�e et pourtant immobile. Le petit chat dors sur mon fauteuil, houppe de duvet sans une tristesse sur la terre. Ma nietzsch�enne Dame de M�lasse est pelotonn�e sur le futon que L-P a laiss� ici, se lib�rant des entraves de ses posessions, afin de partir en voyage, et toute sa noirceur s'est envol�e avec le someil.
Moi aussi je dors, 6 heures par nuit environs, et mon sommeil est lourd, peupl� de r�ves o� il est question de qu�tes, de recherche, de courses.

En r�sum�: dur moi de mai.
-L


N'importe quoi.

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