Grand annoncement!
Mon docteur le dit, mon "excellente autocritique" le dit, tout le monde le dit, je suis bel et bien une
Criss de Folle!
Ainsi tous ceux qui, d'une mani�re ou d'une autre, m'ont un jour trait�e d'un des divers superlatifs de criss de folle (psychotique, bizzare, fuck�e, schizo�de, sp�ciale, fantasque, eppeurante...), et l'on sait que vous �tes l�gions � l'avoir faite, et bien, vous aviez raison!
Je suis bel et bien, une criss de folle. Qui plus est, une crisse de folle narcissique, mythomane, excessive, hypersensible et d�connect�e de la r�alit�. Yessir. Don't mess with the crazy bitch.
C'est-�-dire que ces deux semaines-et-plus d'anxi�t� nocturne aig�e m'ont finalement encul� au pied du mur au point que ma docteur de famille me resprescrive le re-s�roquel pour un re-mois, ensuite on avise. Que de joie. J'ai perdu la bataille.
Contre vous, contre la norme, contre moi-m�me et contre le reste.
Semble-t-il que la perception collective soit juste la plupart du temps, et que depuis les temps imm�moriaux de l'origine de ma fort longue existence, la masse aie eut raison. Ou plut�t, disons qu'elle impose de par sa nature m�me la raison tout court. Pas le choix. La masse te trouve fuck�e, la masse trouvera bien un moyen de t'en convaincre.
Assez pour avoir arpent� tout le vieux montr�al dans une tentative de semer ma peur.

Je marchais, je marchais, j'�tais poursuivie par ma propre arythmie cardiaque, je m'enfuyais dans les petites rues, prennaient des tournants innatendus et gavaient mes yeux de nouveaux endroits, mes oreilles alertes aux bruits �quivoques � du punk-rock rapide, simple et adolescent.

Hier, E, Sao�le et D�bauche, courtis�e comme � l'habitude dans un endroit trop-cool-pour-�tre-tr�s-fr�quent� (ne vous m�prennez pas, j'aime beaucoup le Caf� Chaos moi aussi), me tire de ma torpeure m�dicament�e trois fois de suites pour nulles risons finalement, s'�tant ravis�e et reravis�e. Me faire r�veiller par mes amies ne me d�range nullement, mais alors l� pas du tout. Mais �tre reconfront�e aux petits bruits �quivoques, emprisonn�e dans un corps mou et artificiellement d�tendus, un peu plus quand m�me.
L est folle. L est une criss de folle. Elle entend des choses qui n'existent pas. Elle flotte dans le vague d'une vie dont tout l'espoir, la candeur, l'assurance profonde ont vol�s en �clats pas plus tard qu'il n'y a pas longtemps. Son corps la terrorise pour qu'elle fasse quelquechose, alors que fait-elle � son corps? elle le drogue, avec l'assentiment heureux et le paiement b�n�vole du gouvernement. C�ttipabo, la paresse mentale financ�e.

L'internet reste bris� � ma r�sidence. C'est pour cela que je n'�cris pas souvent, s'pas.

Y'a plein de beaux dudes peuplant ma vie. �a ne me fait plus le m�me effet qu'avant. Se faire un copain serait facile, mais. J'ai relanc� un animal, il �tait tout enchanter de me voir, c'�tait doux comme une peluche. D S me donne des sensations vaginales, c'est une premi�re. S P est un fan du deuxi�me degr�, nous faisons ensemble des blagues touchant au PoliticallyCorrect. Un autre, lui, il est beau, il me fixe dans ma classe d'anglais, j'me peux plus. J, je lui ai fait un salut de la main alors qu'il me d�visageait et il se contenta de continuer � me d�visager. Il reste fantasme #1. L-P, franchement, me fait chier avec l'emprise qu'il a sur moi mais mis�re, quel homme. J'ai un prince charmant et un homme id�al qui, et �a c'est aussi une premi�re, paierait le resto. M est super charmant c'est tout un pote et une partie de moi le d�sire. F est un autre choix int�ressant.

voil�.
-L