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Les g�lules sont les liens. Genre.

La Mort
25/07/2004 @ 21:42

Il y a peut-�tre quatre jours, un jeune homme de 15 ans s'est tu� en sautant du haut d'une �cluse � Pointe des Cascades. En tentant de faire un frontflip, il a fait un tour de trop et est atterit face la premi�re contre l'eau, apr�s une chute de dix m�tres de haut, � peu pr�s. Le choc a �t� si fort que cela a comprim� ses organes internes, lui coupant le souffle. Il a coul� � pic jusqu'au fond.

Ses amis, qui le surnommaient "low-life" pour d�signer sa passion exclusive pour le skate-board, croyaient que c'�tait une autre de ses farces douteuses. Apr�s deux minutes, cependant, ils ont commenc�s � se douter que quelque chose allait s�rieusement mal. Ils ont tous plong�s pour aller � la rescousse de leur ami mais il �tait d�j� trop tard.

Quand je l'ai appris, je n'ai pas �t� choqu�e outre-mesure: plein de gens meurent, et tout le temps. Je ne le connaissais pas, �a me laissait un peu froide. Bien s�r, j'�tais un peu frapp�e par la rapidit� d'une telle mort, par son ironie cruelle...

Mais j'ai commenc� � �tre plus troubl�e quand les gens qui le connaissait se sont mis � me faire son hom�lie.

Ce gars-l� vivait d'une passion, le skate, et il y excellait. Il n'avait que quinze ans, mais une des compagnies les plus importantes de ce domaine, Circa venait de le contacter pour lui annoncer qu'il le sponsorisait. Ce jour aurait pu �tre le plus beau de sa vie. En effet, un skateboarder sponsoris� n'a plus besoin de faire autre chose de sa vie que de skater: sa maison, sa nourriture, ses v�tements lui sont fournis par la compagnie. Ce large m�c�ne corporatif les subventionne de telle sorte qu'ils n'ont � vivre que ce qui les fait vraiment exister, le skate.

Et puis, au milieu de l'exhilaration d'une journ�e d'�t�, dans la joie des copains qu'on voulait �pater, la mort. La mort, b�te, stupide, qui tranche en plein dans cette gloire de vivre, dans ces promesses, dans ces �tres si pleins d'avenirs et de s�ves, les choisit eux, et laisse croupir els suicidaires, les mornes, les inutiles. Simple logique: ces d�courag�s ne prennent aucun risque. Mais enfin, �a prouve bien qu'il n'y a aucun Dieu, pour si mal choisir ceux qu'"il" devrait appeler � lui.

Ma premi�re r�action fut tr�s �gocentrique. Je me suis dit que si moi je mourrais, personne ne s'en rendrait compte. Que moi personne ne me prendrait sous sa large aile de m�c�ne pour mon "talent". Que personne ne me trouve un talent exceptionnel.

Puis apr�s ce condamnable acc�s de vanit�, j'ai d�sincarn� ce que je ressentais et j'ai r�alis� les choses qui suivent.

D'abord, qu'il y a v�ritablement une urgence de vivre. Parce que la mort peut vous saisir n'importe quand, �a ou bien l'enlisement de la maturit�, ce lent avachissement qui vous saisit tout entier, vous laisse heureux, b�at dans une marre statique de contentement. Parce que les ann�es les plus prolifiques, les plus d�terminantes, sont celles-ci.Il faut agir, maintenant, m�me si c'est mauvais, m�me si personne n'aime �a: il faut se former, se botter le derri�re, se motiver.

Non, ce n'est pas absurde d'atteindre � quelque chose malgr� l'�ph�m�rit� de ntore existence, comme voudrait le dire la mort brutale de ce pauvre gar�on: au contraire, la persistance de sa passion, si incompl�t�e, reste au moins dans la m�moire de ceux qui le connaissaient. C'est d�j� une confirmation de son existence. De ce qu'ellle valait. De ce qu'elle aurait pu valoir.

Ensuite, que c'est trop dommage de conna�tre une personne par sa mort, et que c'est une faute trop commune � nous tous. C'est un lieu commun, mais il est vrai que l'on ne parle pas assez de ceux que l'on aime et trop de ceux qui nous chicotte. Enfin, je dois dire que je ne m'inclus pas l� dedans, aprce que j'ai tendance � beaucoup parler de mes amis � mes autres amis. Je les leurs d�crit, je dis ce que j'aime d'eux, ce qu'ils font d'extraordinaire, ce qu'ils disent de remarquable. Ainsi, la plupart de mes meilleurs amis se connaissent entre eux sans ne s'�tre jamais rencontr�.

Mais je ne m�rite aucune louanges pour cela, je suis simplement de nature expansive: c'est en moi de parler de tout ce qui me compose, ce qui m'affecte, ce que je vois, ce que je pense, ce que je ressens.

Et de toute fa�on, et j'�tonnerai peut-�tre mes incr�dules d�tracteurs ici, je n'ai pas la pr�somption de vous faire la le�on. Je n'ai que celle d'�tayer mes principes par mon exemple (AH!).

Mais enfin... Il faut me parler spontann�ment de ceux que vous aimez. Autant je parle �norm�ment de moi, autant j'adore entendre parler des autres. J'aime les histoires qu'on me raconte. J'aime l'humanit� malgr� tout.

Enfin. C'est � peu pr�s tout ce que j'en retire.

Il y a s�rement plus, mais ma morosit� m'emp�che de vous en communiquer plus.

Je m'enlise dans l'ennui, la normalit�, la m�diocre satisfaction, l'inaction. Tr�s bien, Je m'enligne pour une autre d�pression, �a ne me fait pas un pli.

-L�a


N'importe quoi.

Si vous trouvez que je suce, allez voir comment eux phellationnent.

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