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Les g�lules sont les liens. Genre.

La Honte
20/06/2004 @ 01:00

Je trouvais que je portais toujours la m�me mini-jupe. Je m'en suis donc achet�e une autre. Elle est fort courte, en genre de simili velour-corduroy, elle s'atatche en portefeuille et les larges plis la rendent fort volante. Elle semble crier � tout m�le un tant soit peu dans le besoin: "Soul�ve MOOOOOI!", c'est un tantinet g�nant. Mon post�rieur est pour ainsi dire � la port�e de tous.

Je vais la porter demain.

J'ai encore la naus�e.

J'ai gland� toute la journ�e.

Une des seules options � P-town la d�peupl�e, la d�-culturalis�e, la d�-asphaltis�e.

J'aime quasiment mon travail abrutissant compar� � la morosit� de ma retraite profond�ment enfonc�e dans la for�t. Au moins je peux fantasmer sur mon coll�gue L, de deux ans mon cadet, et imaginer de le conduire dans le petit bureau ferm� � cl� dans l'arri�re-boutique... Ironique d�sire pour la demoiselle involontairement frigide que je suis. Va pourtant bien falloir trouver une solution � �a, enfin, �a ne peux plus durer...

J'ai juste h�te � me perdre dans l'onde musicale demain... J'ose � peine imaginer de l'intensit� que doit donner un groupe comme Primus sur sc�ne. Ouf!

Je n'ai rien � dire, je perd mon temps, et le v�tre.

Il me manque l'enthousiasme, la pers�v�rance et la direction.

Hier soir, j'ai vu la majeure partie du film "Le Locataire" de Roman Polansky. Je suis toute emball�e, je trouve que tout dans le film �tait juste parfait, bien mesur�, d'une saveur tout � fait exquise, et d'un humour sombre, d�rangeant, qui n'a rien de "comique". Les effets, tout en �tant parfaitement naturels et bien dos�s, nous menaient exactement k� o� ils devaient nous mener. L'athmosph�re d'angoisse et de lente bascule dans la folie est d�peinte � merveille. Je crois que je vais devenir une Polansky-groupie.

Une chose est s�re, je suis entrain de devenir accroc au cin�ma d'Art-TV. Je peux pr�tendre enrichir ma culture tout en restant oisive au lieu d'am�liorer ma technique ou mon intelligence.

Je vis dans une reclusion mod�r�e. Je rappelle � peine les amis qui me d�cochent coups de t�l�phones sur coup de t�l�phones, je reste silencieuse, immobile, assise sur une chaise droite avec les mains crois�es sur mes genoux... Pincourt m'enl�ve toute mon instantan�it�e, ma joie de vivre, mon �nergie. C'est un mouroir des �mes. Il n'y a que les imb�ciles qui sont heureux ici, de la mani�re dont leurs natures les pr�disposent, o� les gens bien adaptables, polyvalents, acclimatables, qui r�ussissent � se creuser une niche dans toute cette boue. Comme je ne crois pas faire partie ni d'un groupe ni de l'autre, je me meurs lorsque je suis laiss�e � moi-m�me.

Et ma m�re, fi�re �gocentrique, contente de son petit logis cossu patiement am�nag�, rafistol�, fignol� par de longues ann�es d'accumulations et de petits soins constants, entour�e de ses possessions, de ses ach�vements, prot�ger des atroces autres entre ses arbres ch�ris, vivant dans la d�n�gation du d�p�rissement et de l'oblgiation qu'elle a impos� � ses enfants, de se d�ployer et de s'�panouir dans cet environement affreux. Rechignant de nous mener en quelques endroits que ce soit, commandant mon p�re par la hargne, elle contr�le toute all�e et venue. Ma�tresse chez elle, ses racines se sont �tendues et elle a enfl�, enfl�, jusqu'� ce qu'il n'y aie plus de place pour les autres, sauf dans les encoignures inconfortables, les mansardes surchauff�es, la glaise inhospitali�re.

Sa terrible volont�e accaparant la maisonn�e enti�re, atrophiant la mienne et celle de mon fr�re et de mon p�re. Je suis un mollusque qui ne peut quitter son confortable r�cif, ayant toujours �t� entretennue dans l'ignorance de l'autonomie, du monde ext�rieur sous l'aspect de la libert�, une p�te molle sous la poigne de cette effrayante m�nag�re toute-puissante. Quitter la maison? Vivre de mon propre effort? Mais tout cet essort a �t� suffoqu�, �trangl� depuis toujours, ainsi que mes capacit�s d'imposition. Je ne suis que son jouet, son extension, sa r�plique consentante.

Je me d�go�te.

Mon fr�re part, lui. Il va parasiter un autre groupe. Il parasite tout un chacun pour le logis, le travail, la vie. Moi... Moi qui �tait trop malade, ou trop insouciante pour me b�tir une ind�pendance, je suis ici, dans mon presque-grenier rempli d'objets, et j'ai honte.

-L


N'importe quoi.

Si vous trouvez que je suce, allez voir comment eux phellationnent.

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